Lili, France - Simplement Merci.

Quelques mots d'une consultante du tarologue Laurent EDOUARD qui témoigne de sa gratitude.
 

Laurent,

Je voudrais vous remercier de votre disponibilité, de votre présence quand les craintes s'acharnent à ma porte.

Je suis venue à vous en mars de cette année et mon état n'était pas fameux. Malgré mes quatre années d'analyse, je n'avais pas retrouvé le « goût » à la vie.

Nous avons eu un premier contact de « présentation » par lequel je voulais savoir qui vous étiez.

Je crois que l'on rencontre qui l'on doit rencontrer à un moment précis et pas à un autre.De la même façon que l'on est « mûr » pour « voir » les cartes du tarot et « entendre » ses images.

Je pense que ces images sont magiques de la magie de l'homme. Je crois qu'il y a des hommes et des femmes mieux dotés que d'autres pour réconcilier l'homme avec sa magie intérieure.

Vous en faites partie.

Je voudrais essayer de mettre en mots le début de mon cheminement avec le tarot et grâce à votre aide.

Le 19 mars fut notre premier entretien téléphonique.

Je cherchais le point de l'interrogation pour que tout s'achève.
Il est des instants trop durs et perpétuels
où l'on échoue son cœur,
et l'espérance, hagarde usée lâchée,
envenime le jour de sa propre angoisse.
Je voulais renaître peut-être,
en tous cas savoir, connaître,
ce qui est vrai et où je mens
où je commence où je m'arrête
et où le Ciel se fait plus grand.
Est-ce qu'il me prend ou me rejette,
m'autorise un creux,
un petit creux de vie
où je vienne avec mes pulsions de bête
rétablir la convention humaine,
la balance des souffrances et du partage équivoque
des héritages pièges.
La souffrance si je veux vivre
La fraternité du pieu si je partage...
L'élégance fourbe du malheur partagé,
soigné, entretenu pour ses fleurs mortes
et respectées.
Pour la commune mort des siens.

J'ai eu recours à l'analyse, cinq années où j'ai visité mes fantômes. Et je me connais bien. Mais la force et la lumière, la conviction immuable du sentiment de Vie, que j'avais perdus si sûrement, si profondément, si abominablement, l'intuition de la Vie, cette fréquence formidable qui envahit l'air de son amour, ce poème vital qui s'éprend de l'homme et se répand dans tout son être, des figurines aux vieilles âmes me l'ont soufflé à nouveau sur le fil intime de votre voix.

Voilà qu'un langage s'anime en image et convoque mon âme à sa réalisation.
Je les entends qui se rapprochent et forment contre l'ombre une émeute vibrante de lumière.

Je reviens.
Je reviens de la nuit.
Lili